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ALIFAX STREET

25 novembre 2014

FUTILITÉ(S)

600 milliards de poèmes dans le coffre d'une Cadillac. Une dizaine d'histoires à dormir debout près d'une boîte automatique de vitesses. 40 coups de gueule sur la surface lisse d'un volant. 2 souvenirs de corps entrelacés sur le tissu amande d'une banquette arrière. Un phare brisé, de l'espérance à redresser. Tes yeux sont si bleus en ce matin d'automne, que le brouillard qui nous entoure n'a plus aucune sorte d'importance. Je te suis.

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24 novembre 2014

HENRY CHARLES, MOI +...

… les blondes et le rouge. Les brunes et le noir. Stendhal sur un plateau d'argent qui crache du haut d’un building de la Manzana Verde sur une foule multicolore. N'appelez plus la police, n'appelez plus le fbi ou la cia. Sortez vos parapluies ternes et tentez de survivre une seule fois, la tête hors de l'eau. Vous m'en direz des nouvelles, vous me téléphonerez plus tard. Quand j'aurai mis en sourdine mes sentiments, la poésie, et quelques déboires supplémentaires pour les pronostiqueurs, les nonnes, les épiciers et vous.

22 novembre 2014

ULTRA MINIMALISME 0,10 (LA SECONDE MORT DE THELMA ET LOUISE)

Les antennes paraboliques identiques à des soleils rouillés. Nous ne regardons plus les nuances du ciel, nous sommes vissés devant nos écrans de pc, les yeux presque aveugles comme pendant une éclipse. Dolorès télécharge en quantité des musiques qu'elle n'écoutera qu'à moitié. Je passe la majorité de mon temps au "Social Club" à emmagasiner des vidéos de gameplay qui me permettront peut-être d'atteindre les 100%. Antonin mate des clichés de filles au physique impeccable et nous parle par sms, même si ce genre de communication est archi dépassé depuis au moins les années 90 comme le soulignait Tracey. Nous sommes ab-so-lu-ment seuls. Nous sommes ab-so-lu-ment des milliards, de plus en plus. Une inconnue aime l'une de mes photos de zombie, j'ai une fenêtre sur ma droite, les nuages n'existent plus, la pluie c'est du vent, je reste concentrée sur le "Social Club" et décortique pour la 6ème fois, la seconde mort de Thelma et Louise à Los Santos. Dolorès râle contre la lumière du jour. Je ferme le volet électrique de la fenêtre. Les paraboles disparaissent. Le soleil pleure sûrement des larmes de rouille de l'autre côté. Je  m'en fous !

 

 

18 novembre 2014

UN DEMI-MILLIARD DE DOLLARS, BABY !

Je m'arrête devant le restaurant "La Ruche", les abeilles attablées ici ne travaillent plus depuis des années et il y en a toujours des nouvelles qui arrivent, comme quoi ces abeilles-là sont loin d'être en voie de disparition. Je me nourris de la réalité à grand coup d'antennes avant de me brûler les ailes sur le comptoir en formica du café Attila. Je cherche une Reine, côtoie des ouvrières, pique un bonbon au miel dans l'une des alvéoles d'un distributeur en écoutant le grésillement de la radio qui me donne le bourdon.
J'ai dans ma poche droite de blouson, un poème froissé de Neeli Cherkovski. Il ne porte pas de titre et parle de buildings, de perles scintillantes, de moqueries et de la bombe à tomber. Je rêve que je m'envole au-dessus de tout ça, un demi-milliard de dollars planqué dans mon sac à pollen, baby !

14 novembre 2014

MINIMALISME 12 (RIEN A SIGNALER)

J'invite Aline à manger avec moi au self. Le ciel est rugueux, une pluie fine en tombe, les arbres sont tellement rachitiques que je me demande si cette pluie n'est pas de formule acide. Aline (38 ans) reçoit des annonces de job en spam. Elle me raconte ça, alors que mes baskets prennent à moitié l'eau sur le devant et que j'ai la sensation que mes orteils vont se désintégrer à cause de l'acidité (?) de la pluie. Je reçois des messages de voyants et mon horoscope en spam. Je n'en parle pas à Aline. Je sais, par exemple, que cette journée voguera (nuit comprise) vers une monotonie certaine et que "Maître Josh" a quelque chose d'hyper important à me dévoiler. Ici, la majorité des gens se lèvent tôt. Très, trop tôt. Même s'ils n'ont absolument rien à faire, ils se lèvent plusieurs minutes avant que le jour se pointe. Aline me dit qu'elle ne croit pas une seule seconde que madame Picarde a retenu sa candidature, vu qu'elle n'a JAMAIS envoyé de cv à cette bonne femme. Je me réveille vers 8 heures puis je me rendors jusqu'à 10. Je végète presque une heure, lis environ 5 chapitres de Bardani, recharge ma manette de jeux et consulte mon horoscope en spam. "Gémeaux : Une journée sous le signe de la tranquillité vous attend. Vous serez apte à écouter ceux que vous croiserez. L'air vous semblera léger ainsi que le temps qui s'écoulera. Ne comptez pas sur une rentrée d'argent. Cette journée sera uniquement spirituelle. Si vous êtes célibataire, une rencontre n'est pas impossible. Mais vous la refuserez  et rêverez d'une autre aventure. En couple, rien à signaler." A l'approche du self, Aline n'a plus faim. Elle se décide quand même pour une salade aux crevettes et je pioche une boisson énergisante proche des éternels sodas. Le décor est tellement criard (les néons me font penser au centre Realovsky) que je manque de perdre mes yeux en avançant jusqu'à la caisse. Je paye le tout. La morosité d'Aline jure avec la lumière artificielle du self. Je regrette de l'avoir invité. J'ai envie de la planter. Là. Nous nous asseyons près de la sortie. A Los Santos, je récupère des pièces de vaisseau spatial éparpillées sur toute la carte. Ici, je m'ennuie. Pendant que les crevettes disparaissent dans la bouche d'Aline (Berk !), j'écris ce texte sans saveur au tréfonds de ma tête. Zéro type ne me regarde. Une femme blonde me fait penser à Mavis Gary. Aline se lèche les doigts, elle a les lèvres oranges. Je voudrai être les cheveux de Mylène Farmer et embarquer dans une Limousine en route pour Kyoto. Mavis fout le camp. Les types s'effacent. Je demande à Aline : "Est-ce que je peux te piquer une crevette ?" Mais elle n'en n’a plus et je reste maussade devant la caféine, la taurine et l'eau pure des Alpes. Shitty Day.

Capture self

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10 novembre 2014

MINIMALISME 11 (AVANT QUE LES CHAMPS BRÛLENT)

Je fais un rêve dans lequel des voitures tombent du ciel. Je ne suis pas chez moi. Dans ce rêve, je ne me trouve pas chez moi mais peut-être chez mes parents, l'ancienne maison de mes parents. Je suis avec d'autres personnes que je ne connais pas. Nous sommes derrière une grande fenêtre au ras du sol, pas une baie-vitrée, seulement une grande fenêtre qui devrait être en hauteur, et alors qu'il fait jour, la nuit arrive d'un coup et des tonnes de voitures se mettent à tomber du ciel, phares allumés. Je suis hypnotisée par ces météorites métalliques. Les voitures se dessinent à l'horizon puis avancent rapide avant de se crasher dans les champs, les jardins qui entourent la maison, et elles n'explosent pas, elles tombent dans un fracas de taule, un vacarme assourdissant. Les autres qui sont avec moi, veulent que l'on se barricade mais je n’accepte pas, je veux voir je veux voir, je dis que c'est la fin du monde, que je refuse de rater ça, qu'ils n'ont qu'à partir, que je ne bouge pas, qu'ils n'ont qu'à s'en aller. Et c'est ce qu'ils font. Et c'est ce que je fais. Je ne bouge pas. Je continue à regarder tandis que les voitures ne cessent de tomber et que petit à petit, des gens sortent de ces voitures et qu'ils se mettent à courir dans les champs, les jardins, qu'ils hurlent et qu'ils fuient je ne sais où. Ensuite, je ne rêve plus de ça. Je suis dans l'allée centrale d'un supermarché. Il n'y a pas beaucoup de monde. Je ne suis pas seule. Je suis accompagnée de l'actrice Maisie Williams. Il y a des bacs à vêtements dans l'allée centrale. Les vêtements sont en vrac dans les bacs. Des t-shirts colorés, des écharpes colorées, des pantalons en toile terne. Maisie fait l'andouille derrière moi. Elle se marre et joue avec les fringues. Elle fouille dedans, soulève des écharpes, envoie tout valser, se marre toujours. Je l'observe et je lui souris. Une femme assez vieille s'arrête. Elle me fixe. Elle me sourit aussi. Je lui jette un coup d’œil et je l'entends s’étonner : "Ne me dis pas que tu es amoureuse ! Ne me dis pas que tu les prends au berceau, maintenant !" Je ne culpabilise pas. Je persiste à sourire. Maisie continue de jouer avec les vêtements et je lui tourne le dos en répondant à la femme : "Je crois bien que si. Je crois bien que c'est ça."  Hier (09112014), un type m'a vendue un vélo d'appartement pour 30 euros. La courroie déconne un peu mais il fonctionne. Je ne sais pas où le ranger, alors je l'ai casé sur le balcon, dans le brouillard matinal. En fin d'après-midi, j'ai enfin lu les premiers pas d'Antoine Bardani. Je suis repartie à Los Santos et, chose étrange, je m'y suis ennuyée.  Aujourd'hui, je me souviens à peu près de ce rêve de voitures et de Maisie Williams. Le brouillard matinal s'est déposé sur la selle et le compteur du vélo. Je ne pense pas qu'il va faire long feu. Peut-être que je devrai lui trouver une place à l'intérieur ou simplement, le balancer par-dessus le balcon pour qu'il se crashe dans la cour des voisins comme ces voitures phares allumés qui tombaient à l'infini dans mon rêve, la nuit.  

8 novembre 2014

ULTRA MINIMALISME 0,5 (INTERCHANGEABLES)

La banquise fond. Le centre com' est toujours debout. Les pingouins reculent au rythme de la banquise qui fond à vue d’œil. Les gens avancent devant les portes du centre com' qui s'ouvrent avec une régularité de métronome. L’ultra minimalisme c'est ça, ne pas s'occuper du meilleur à disparaître et foncer droit dans le pire qui nous donne l'impression de nous servir du meilleur sans avenir. Je laisse passer les premiers clients puis je me fonds dans la masse. Dans les vitrines de chaque boutique, nous avons des reflets interchangeables. Comme des pingouins en voie de disparition sous un ciel au néon.

7 novembre 2014

MINIMALISME 10 (UN OISILLON HORS DE SON NID)

Depuis quelques jours, L saigne du nez. Et comme L n'a pas assez d'argent pour se payer de la cocaïne, L pense que les saignements sont causés par la vapeur berlingot de sa clope électro. Je vais écrire un roman qui racontera une histoire d'amour pré-Apocalyptique. Quand ? Je n'en sais rien. Et je m'en moque. Tout ce que je sais, c'est que je dors chez L dans la nuit du jeudi 06/11/2014. L se mouche comme une perdue et s'injecte du sérum physiologique toutes les 40 minutes. Précises. L pleure aussi. Elle s’irrite les yeux avec des mouchoirs discount qui sont aussi rêches que le papier toilette qu'elle achète. Je dis à L qu'elle souffre sûrement d'allergie, qu'elle devrait prendre rendez-vous chez son médecin et régler ça. L a la flemme de lui téléphoner, alors L laisse tomber et supporte son début de fin. Nous regardons la 1ère saison de "The Fall". L est assez accro à Gillian Anderson. Je publie une ancienne photo de Diablo sur le réseau puis L parcourt vite fait mon texte "Ultra minimalisme 0". "Je ne savais pas que tu écrivais." "T'inquiètes, tu n'es pas la seule." "T'as du courage." "Pas autant que toi." "C'est un rêve d'enfance ?" "Tu plaisantes ?" "On ne sait jamais." "Je laisse ce genre de délire aux autres. Bon, je peux dormir ici ?" "Oui." Ce matin (vendredi 07/11/2014), j'accompagne L au collège. L travaille au CDI. L se tape des photocopies. Il pleut. Il y a du vent. Ça caille. L me parle de Gillian Anderson. Je suis complète à l'ouest. L saigne encore un peu du nez. L éternue. L chiale en attendant son bus. Je la plante à l'arrêt puis je pars en direction de mon appart. Je vais écrire cette histoire d'amour pré- Apocalyptique. Je ne sais pas quand et je m'en moque. Tout ce que je sais, c'est qu'il y a longtemps que je n'ai pas vécu une histoire d'amour et que je pourrai très bien être séduite par Gillian Anderson ou simplement l'écouter monologuer pendant plusieurs minutes. Mais je ne suis pas L et je ne me souviens plus de mes rêves d'enfance. Chez moi, la température ambiante est de 22,5. Je bois un café, je passe l'un de mes doigts sur la surface d'un meuble, récupère la poussière avant de constater qu'à l'extérieur, la pluie a cessé. La poussière tombe à mes pieds, j'allume télé et console et je me casse à Los Santos. Mission suivante : "Le coup de Merryweather". Je reste à végéter durant le chargement. Je n'ai aucun souvenir de mes rêves d'enfance. L'espace d'une micro seconde, je pense que L risque de mourir subitement. Ça me fout la trouille. La pluie reprend. Los Santos baigne sous le soleil de Rockstar Games. L'amour attendra. La mort, peut-être. L'Apocalypse, elle, est déjà en route. Et Gillian Anderson a terminé le tournage de la saison 2 de "The Fall". J'appuie sur X et regarde un type jeter dans le vide un autre type. Le message est : "Comment apprendre à voler à un oisillon si on ne le balance pas hors de son nid ?" La réponse est dans l'acte grossier. Le Diable a, depuis longtemps, déserté les détails.

EGA_Gillian-Anderson_Fandom-Fest-13_Jul-2013_09 - Copie

5 novembre 2014

ULTRA MINIMALISME 0 (DÉRANGÉE MAIS POLIE)

Je téléphone à des éditeurs. J'envoie mes manuscrits par mail puis au bout de 6 à 8 mois sans aucune réponse, je leurs téléphone. Quand ils décrochent, je demande : "Ça va ? Est-ce que vous vous sentez bien ?" Ils sont tout le temps surpris, ils veulent savoir qui est au bout du fil. Je réponds : "C'est moi, c'est Chloé. Je voulais juste prendre de vos nouvelles. Vous n'avez pas de problème particulier ? Vous n'êtes pas frappés d’Alzheimer par exemple ?" Ils bloquent. Ils se reprennent : "Vous devez faire erreur. Vous êtes dans une maison d'éditions. Vous avez dû vous tromper de numéro." Je dis "non", je dis : "Peut-être que vous ne vous souvenez pas de moi, mais en tout cas, ça me rassure que vous alliez bien. Que vous sembliez lutter avec succès contre l’amnésie. Je suis contente pour vous. C'est une victoire face à la maladie. Une belle baffe." En principe, ils ne me laissent pas finir. Ils raccrochent assez rapidement. Et puis en vérité, je ne fais jamais ce genre de plan. Il m'arrive de leurs téléphoner mais je ne joue jamais ce rôle-là. Je suis polie, courtoise, compréhensive. J'écoute, je fais "hm hm, d'accord, pas de souci, oui c'est vrai, au revoir." Dérangée mais polie. En attente du prochain patient. De la prochaine consultation.

5 novembre 2014

MINIMALISME 9 (UNE VIE ENVAHISSANTE)

L'un des gosses lit mon conte d'Halloween. Il se marre un peu puis râle à la lecture de certains passages. Il me dit qu'il n'a jamais agi comme je veux bien le faire croire et qu'en plus, il n'aime pas du tout ce prénom débile dont je l’ai affublé. Je lui réponds que l'on s'en moque, que c'est de la fiction et que ça rajoute un côté comique au texte, que je suis désolée pour le prénom mais que j'ai trouvé ça drôle sur le moment, que de toute façon personne ne le connait et qu'il n'a donc pas à se sentir insulté. Il continue à marmonner face à l'écran de mon pc, constate le nombre de like que j'ai obtenu avant de s'exclamer : "Wouah, t'as un score archi minable ! C'est vraiment la lose ton truc." Je réplique que ce n'est pas important, que je ne suis pas sur le net pour obtenir des trophées et encore moins tenir des comptes sur mon conte, dans l'genre. Il reste dubitatif, reprend à se marrer puis demande en se désintéressant de l'écran : "Alors pourquoi tu postes là-d'ssus ? Qu'est-ce t'attends en retour ?" Il me gonfle. Je ferme ma page web. Il se tient immobile à côté de moi. Je l'ignore. Il insiste : "Oh, c'est quoi ton délire d'écrire là-d'ssus si tu t'en fous des likes ?" Je soupire, cherche rapide une réponse plausible puis arrive à prononcer : "J'archive." Ça le laisse sans vie, je mate mon fond d'écran ( Brook Busey-Hunt dans une rue de New York), l'écoute se décoincer : "T'es sérieuse ?! C'est ça qu’tu fais ? T'ar... T'archives ?!" "Ouais, bon..." Je coupe court. "Va falloir que tu t'en ailles, j'ai des choses à régler et... Allez, tu peux partir." Il bouge. Je ne l'accompagne pas jusqu'à la sortie. Je persiste à lui tourner le dos. Il traîne des pieds et me provoque une dernière fois : "Tu... tu vas archiver, c'est ça ? Tes choses à régler, c'est encore de l'archive ou..." "Voilà !" Je fais, à deux doigts d'exploser. "T'as tout capté. Je vais archiver à fond et après, je me couche. It's my life." "Hein ? Qu'est-ce..." "Rien. Rien rien. Faut que tu traces, maintenant. Faut que tu m'oublies. Ok ?" Il répète "ok", tout bas. Il disparaît. Je ne remue plus. Je respire difficilement. J'en ai marre. Je serre des poings et j'arrive à débloquer après avoir laissé échapper une plainte qui ressemble à une agonie. Plus tard, je pique un sous-marin + un hélicoptère dans une base militaire. En voiture, je sème une bande de flics hargneux puis je trafique avec le FBI sur un parking de zone commerciale. Je torture un type, lui évite la mort et comme j'ai du temps à tuer, je traîne dans les rues de Los Santos et prends en photo des tas de gens qui se ressemblent tous. Je me connecte au "Social Club", crée un dossier intitulé : "People" puis enregistre mes photos sans les classer. J'archive. Sur le réseau "Lifeinvader", je vérifie mes likes et dresse une liste de quelques contacts que je pourrai traquer. J'archive. Je retourne dans ce qui me sert d'appart, fume un bong, délire plusieurs minutes puis obtiens le trophée "Méga défonce". Je dérive jusqu'à mon canapé et m'y couche pour sauvegarder. Sous mes paupières, j'imagine des rêves qui se bousculent. Inlassablement, je continue d'archiver.

 

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